16. yüzyılda kentin oyunu: `Şenlik` İki örnek: Avrupa`da Şarlken Dönemi; Osmanlı`da 1582 Şenliği

Abstract

ÖZET 16. YÜZYILDA KENTİN OYUNU:ŞENLİK İKİ ÖRNEK: AVRUPA'DA Ş ARLKEN DÖNEMİ OSMANLI'DA 1582 ŞENLİ?İ Şehsuvar Aktaş Dil ve Tarih Coğrafya Fakültesi, Tiyatro Bölümü Doktora Tez Danışmanı: Prof. Dr. Metin And Eylül, 1996 Oyun `mış gibi` yapılan, alışılmışın,gündelik, sıradan olanın dışındaymış gibi hissedilen, ama oyuncuyu hiçbir çıkar ya da kâr sağlamadan içine alan, doğası gereği özgür bir eylemdir. Özgürce kabul gören, kesin kurallara bağlı bir dizgede, belli bir zaman ve mekânda gerçekleştirilir. Bu özellikleriyle oyunun zamanı ve yeri, yapay ama kesin bir biçimde belirlenir. Oyuncu davranışı açısından bakıldığında, kendinialışılmış dünyadan ayırmak için `başka` olma eğilimi egemendir. Kültürden daha eski olan oyun bütün insancıl edimlerde varlığını gösterir. Nitekim ne olursa olsun insanın oyunu kökeninde kült ve şenlikle buluşur. Oyunun varlığının açıkça belirlendiği bir alan da 1 ö.yüzyıl Osmanlı ve Avrupa şenlikleridir. Bu dönem şenlikleri, tıpkı oyun gibi, kültür işlevi üstlenirler.Bu çalışmada, 'oyun' alanı olarak kent uzamını kullanan 1 ö.yüzyıl şenlik anlayışı bütünlüğü içerisinde bir kentin oyunu olarak değerlendirilmiştir.

SOMMAIRE Le jeu, senti comme fictif et situe en dehors de la vie courante, denue de tout interet materiel, capable d'absorber totaleraent le joueur, est une action libre. C'est une action libre car elle s'accomplit en un temps et dans un espace expressement circonscrits, avec ordre selon des regies donnees, mais qui sont librement consenties. De meme, Fespace et le temps oü le jeu s'accomplit, sont determines artiflciellement et librement. De ce point de vue, en ce qui concerne 1'attitude du participant au jeu, autrement dit du joueur, elle est accompagnee d'une conscience d' `etre autrement`, d' `agir autrement` que la vie courante. Conçue de cette façon, la notion de jeu, s'opposant au serieux, semble tout â fait superflue, sans utilite. Cependant, plus ancien que la culture, au fondement de toute activite humaine et specifiquement dans toutes les actions collectives de l'homme se trouve la presence indeniable du jeu. Oû que ce soit, chaque culture avec toutes ses formes superieures ressort â cette notion du jeu. D'ailleurs, dans son essence, le jeu de l'homme, quoi qu'il soit, se rapporte egalement au domaine de la fete et du culte. Contrairement â l'apparence ludique de la societe archaique, dans les civilisations plus avancees, il existe plusieurs domaines oü la presence ou Finfluence feconde du jeu n'est pas distincte, sauf dans le cadre des fetes. La fete surtout au seizieme siecle, sous touts ses aspects, nous offre la possibility d'observer ses multiples liens avec le jeu en tant que function culturelle ve sociale. Fonde principalement sur cette fonction, le caractere incontestablement ludique de la fete qui malheureusement disparaîtra au fur et â mesure dans les siecles suivants, est pour ainsi dire aussi present qu'a ses debuts, en cette periode du seizieme siecle, mais bien entendu dans des formes spectaculaires crees selon les gouts et les intentions de l'epoque. La notion de fete dans le cadre du jeu-fete- culte, malgre ses traits politiques maintient encore sa fonction creatrice de culture. Qu'il s'agisse de l'Europe qui se reconstitue, ou de l'Empire Ottoman qui connût son apogee, ce fait reste le meme, sous des formes tres differentes rappelons-nous, et ne peut s'expliquer que par 1'idee du jeu.II en est de meme, sans dire plus, pour la communaute participant â la fete, autrement dit ` la communaute joueuse` qui revele un paralellisine avec 1'attitude du joueur dont nous avons parlee ci-dessus. Cette communaute c'est-â- dire la population urbaine au seizieme siecle, ecrime son aspiration pour la continuite de son existence et â un niveau beaucoup plus prospere, dans une `perfection` Active et temporaire qui est la sphere du jeu accompagnee d'un sentiment d'enthousiasme, et d'une conscience d'etre autrement: ` Nous agissons autrement.`; `Nous sommes autrement...` La fete au seizieme siecle, est remarquable aussi par l'espace et le temps oû elle s'installe. La communaute, done les habitants de la ville qui organisent ces celebrations dont ils constituent en meme temps Fobjet, tmasforment pour un temps limite l'espace urbain oû se deroule la vie quotidienne, en un espace scenique. La ville imaginaire se superpose sur la ville reelle. Pour terminer, cette recherche, dans le cadre des analyses sur les differentes formes de celebration de 1' Europe jusqu'a l'Empire Ottoman et Ieurs liens etroits avec la notion de jeu, a pour objectif de reveler en quelque sorte la notion de fete au seizieme siecle en tant que le jeu de la ville.